Le groupe naît en 2011 de la rencontre du batteur Philippe Gleizes et du guitariste Rudy Blas. Tout de suite une amitié et une complicité fortes s'instaurent autour d'une passion commune pour l'intensité du jazz (John Coltrane, Pharoah Sanders, Miles Davis...) et l'urgence des musiques électriques des années 60,70 (Tony Williams Lifetime, Mahavishnu Orchestra, Magma, King Crimson, Frank Zappa...) S'ensuit rapidement la création d'un quartet à l'instrumentation typique de ces musiques. Ils enregistrent avec Charles Lucas à la basse et Matthieu Jérome aux claviers un premier album auto-produit intitulé sobrement "Caillou" fin 2013.
L'album est très bien reçu dans l'univers parallèle des musiques progressives, et, petit à petit, dans le monde entier des gens ont demandé une suite! Le groupe connaît une parenthèse de dix ans... Il faudra attendre 2024 et l'idée de réenregistrer un disque pour remettre le groupe en activité, mais la passion est intacte et la démarche du groupe reste la même : une expression instrumentale la plus sincère et la plus intense au travers d'écriture et d'arrangements laissant à chacun des plages d'improvisation. Pour ce faire, deux nouveaux venus : Jimmy Top, à la basse, qui joue avec Rudy Blas au sein de Magma depuis 2019 et lui même fils du légendaire bassiste Jannik Top...et aux claviers (Rhodes, Clavinet Hohner, mini-Moog) : Antonin Rayon, complice de Philippe Gleizes depuis des années, multi talentueux et au C.V plus que parlant!
De nouvelles compositions sont déjà en cours de finalisation, pour la réalisation d'un deuxième album courant 2025. Les années ont passé mais l'esprit du groupe est intact : d'une approche jazz à l'énergie du rock -voire du métal par moments- en passant par des couleurs harmoniques que ne renieraient pas certains compositeurs du début XXème siècle. Aux thèmes oniriques, alternent des transes plus urbaines, ces influences viennent se fondre dans le creuset du groupe, créant un son et un lyrisme très particulier, vecteur d'images dans l'esprit de l'auditeur. C'est bien sûr sur scène que la musique de Caillou se livre le mieux, mutante et évolutive...